Publié dans Politique

Projets de développement - Le Président intransigeant sur l’égalité régionale 

Publié le lundi, 15 juin 2020


« Aucune région ne sera laissée-pour-compte en matière de projets pour le développement » ! Ces propos viennent du Président, Andry Rajoelina qui, lors de son intervention sur la chaîne nationale avant – hier, a tenu à réitérer sa volonté de garantir un développement équitable à toutes les régions de Madagascar. Depuis plusieurs années, certaines Régions ou ex – chefs-lieux de province se sont plaints d’être moins avancés que d’autres. Un retard qui s’observe aussi bien dans le domaine social (santé, éducation, etc.) que dans le domaine économique et industriel. Cette période est donc révolue car désormais toutes les Régions et Districts doivent être sur le même pied d’égalité.  Il n’est plus à rappeler que dans ses fameux « Velirano », le Chef de l’Etat a déjà promis un développement auquel profiteront tous les Malagasy. Des promesses que l’homme fort du pays tient à honorer et appliquer à la lettre durant son quinquennat à la magistrature suprême du pays.
Malgré le contexte de crise sanitaire auquel le pays fait face en ce moment, le numéro « un » de l’Exécutif ne perd pas de temps pour la concrétisation desdits « Velirano ». Dans cette démarche, les gouverneurs régionaux jouent un rôle crucial car sont les premiers responsables de tous les projets entrepris dans leurs régions respectives et seront jugés en fonction de leur échec ou réussite.
Démarrage des grands chantiers
Le Président de la République avait annoncé l’inscription d’un montant de 1 043 milliards d’ariary dans la loi de finances rectificative en vue de réaliser de grandes infrastructures (routières, scolaires et immobilières, entre autres). « Au total, 1250 km de routes seront à réhabiliter et 1100 nouvelles salles de classe à construire pour cette année », a déclaré l’homme fort du pays. Chaque Région doit au moins avoir 10 à 20 km de nouvelles routes construites par an. La réhabilitation des axes routiers s’inscrit dans le programme de désenclavement de toutes les zones qui demeurent encore difficiles d’accès. Des difficultés qui pourraient être un frein au développement.
D’après toujours ses explications, les appels d’offres s’effectueront par District au profit des entreprises locales. Les expériences et le savoir-faire de chaque entreprise seront les principales critères dans la sélection qui sera effectuée de manière rigoureuse afin d’écarter toute tentative de corruption. Plusieurs grands travaux sont déjà en cours comme la construction des hôpitaux « manara – penitra», ainsi que des Centres de santé de base (CSB II). Au moment de l’inauguration de ces ouvrages d’ici quelques mois, les premiers changements tant attendus pourront déjà être perceptibles par l’ensemble la population.
La Rédaction

Fil infos

  • Infrastructures dans le Sud - La RN10 lancée demain
  • Actu-brèves
  • Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
  • Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
Pub droite 1

Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

A bout portant

AutoDiff